Kyoto, Hiroshima et Miyajima – Jours 13, 14 et 15 !

Bonjour à tous !

Une pause un peu plus importante cette fois, désolé ! Mais c’est parce qu’on à eu beaucoup à faire !

Nous vous avions laissé lors de notre deuxième journée à Kyoto. Nous y avons ensuite passé une dernière journée. Vu que le temps était toujours menaçant, nous sommes d’abords retourné au Nishiki Market, le marché couvert.

En y allant, nous sommes passé par hasard devant le palais impérial de Kyoto. Oui, car pendant un millénaire, la capitale du Japon n’était pas Tokyo, mais Kyoto =)

Pour en revenir à Nishiki Market, c’est tellement grand qu’on avait pas encore tout vu ! D’ailleurs, les devantures sont parfois assez originale, regardez donc ça :

Et en plus, en vrai, les pattes bougent xD

On a aussi mangé sur place et craqué pour les glaces du restaurant ou on était =p

Nous nous sommes ensuite rendu, comme annoncé, au Kinkaku-Ji, le pavillon doré.

Celui-ci est plus ancien que celui que nous avons visité hier. En fait, il a été construit par le Shogun, qui, en construisant une pagode traditionnelle, mais couverte d’or, voulait prouver sa puissance. (Le Shogun est le dirigeant de fait du japon) Il s’agit donc du Kinkaku-Ji. Plus tard, son petit fils à voulu faire mieux, et a construit un autre pavillon, plus abouti : Le pavillon d’argent, que nous avons vu la veille (le Ginkaku-ji). Sauf que les temps étant plus troublé qu’à l’époque de son grand-pere, ce qui fit que le temple n’a jamais été recouvert d’argent, comme prévu initialement.
Et finalement, il s’avère que ce temple, tout simple du coup, est préféré par les japonnais, qui y voient un exemple du rafinement dans la simplicité, marque de fabrique niponne. Et on est plutot d’accord, après avoir vu les deux, nous préferons le premier qu’on à vu !

Mais celui-ci reste quand même très beau à voir.

Nous sommes ensuite rentré à notre appartement, avant de ressortir pour notre ballade du soir : le temple Fushimi-Inari, mais de nuit !

Il s’agit du plus grand sanctuaire dédié à la déesse Inari. Ce temple est célèbre grâce à ses milliers de torii rouge vermillon, qui forment des tunnels sur la totalité de la montagne. Nous avons mis deux heures pour atteindre le sommets. C’était une sensation très étrange de se promener dans ce genre d’endroit de nuit. Ce n’est pas des choses que l’on ferait habituellement, mais c’était fascinant, et très joli. Une petite anecdote sur le temple : Vous remarquerez que derrière chaque torii se trouvent des caractères noir: il s’agit du nom de la personne ou de l’entreprise qui l’a financé, pour s’apporter bonheur et prospérité. Chaque torii vaut entre 1500 et 5000 euros, et il y a une liste d’attente de 10ans… Faut vraiment y croire !

J’aurai tendance à dire qu’il n’y avait pas un chat, mais en fait si, il n’y avait QUE des chats… On s’est fait des potes d’ailleurs =)

Nous sommes ensuite redescendu, non sans avoir cru nous perdre quelques fois, puis nous sommes rentré par le dernier train.

Le lendemain, nous avons rendu l’appart, puis nous nous sommes rendu à la gare de Kyoto, direction Hiroshima !

Nous somme arrivé en début d’aprem. Après avoir déposer nos affaires à l’hotel, nous nous sommes dirigé vers les monuments en mémoire de l’attaque du 6 aout 1945.

En parlant de ça, histoire de rassurer plusieurs personnes : Oui, il y à eu une bombe nucléaire qui à explosée ici il y a plus de 70 ans, donc oui, encore aujourd’hui il y à plus de radioactivité qu’ailleurs à Hiroshima. Pour autant, il n’y a aucun risque pour nous, je m’explique :

La radioactivité existe à l’état naturel, on en prends tout les jours. En France, la dose maximale de radioactivité d’origine artificielle que l’ont peut prendre en 1 an est de 1 milliSievert. Soit 1000 microSievert. Un scientifique indépendant à mesuré une dose de radiation de 0,3 microSievert par heure.

Donc lors de notre séjour de 24h, nous avons pris seulement 7,2 microSievert, soit 0,72% de ce qu’on peut prendre en un an sans risque. (et inutile de préciser qu’en France la radioactivité est bien moindre que ces 0,3 microSievert par heure.) On est donc large.

Revenons à notre visite. Nous avons commencé par nous rendre à l’hôpital Shima. Ce lieu a la particularité d’être l’Hypocentre de l’explosion, c’est a dire d’être pile sous l’endroit ou la bombe à explosé. C’est d’ailleurs une sensation étrange de se tenir la et d’essayer d’imaginer ça… (Oui, non content de raser une ville, les américains ont tiré sur un hopital. Bon, vu la puissance du machin, ça n’aurait pas changé grand chose, et il ne visaient pas cet hopital à la base, mais quand même).

Nous nous sommes ensuite rendu au Genbaku Dome, le seul batiment à être resté debout à plusieurs kilometre à la ronde, et qui est resté en l’état depuis. Nous sommes seulement à 130m de l’hypocentre, soit un peu moins de 600m de la bombe (qui a explosée à 580m du sol). A cette distance, toute les personnes présentes ont été instantanément vaporisées (désolé j’ai pas de meilleurs terme…) Aujourd’hui, ce batiment fait partie du « Mémorial pour la paix » d’Hiroshima.

Nous nous sommes ensuite dirigé vers le « mémorial pour la paix des enfants », qui a été construit en hommage à Sadako Sasaki, une écolière victime de la bombe.

Pour vous la faire courte, Sadako était une écoliere qui avait 2 ans lors du bombardement d’Hiroshima. 10 ans plus tard, elle est tombé malade, atteinte d’une leucémie. S’inspirant d’une vieille légende japonaise (qui dit que quiconque parviendra à plier 1000 grues en papier vera son voeu s’exaucer), elle tente avec l’aide de ses amis de plier ces 1000 grues. Elle mourra avant d’avoir pu finir, en ayant plié 644, avec tout ce qu’elle pouvait trouver, comme les étiquettes des bouteilles de médicaments.
Les autres enfants de sa classe finirent de plier les 1000 grues, et continuèrent afin de collecter de l’argent pour construire la statut du mémorial, en l’honneur de Sadako et de tout les enfants touchés par la bombe.
Chaque année, plusieurs milliers de grues en papiers arrivent encore du monde entier, et tout visiteurs venant à Hiroshima est invitée à faire de même.

Un grands nombre de grue est exposé autour de la statut, formant des dessins ou des messages.

Nous sommes ensuite aller voir le Cénotaphe du mémorial. Un cercueil ou repose le registre des noms des victaime de cette attaque, à défaut de corps.

Nous nous sommes ensuite promener dans le parc, avant de rentrer à l’hotel.

Une journée intéressante, à défaut d’être la plus gaie du voyage…

Le lendemain, nous nous sommes levé tot : Nous avions un ferry à prendre !

Nous sommes en effet aller visiter l’ile de Miyajima, au sud d’Hiroshima, considérée comme un des 5 plus beau lieux du Japon.

Nous avons donc pris ce ferry, et la premiere chose qui nous à frappé en arrivant sur l’ile, c’est la présence de dizaine de faons « sauvages » qui se baladaient au milieux des touristes, comme si de rien n’était.

Après quelques caresses, nous avons continué notre route, et avons découvert le fameux torii flottant de Miyajima, un torii qui doit son nom au fait qu’il est immergé à marée haute, mais accessible à pied à marée basse (nous étions à marée haute).

Nous nous somme pas mal balladé sur la plage (vive le beau temps ! =P). Par contre ici on n’a pas gouté la spécialité locale, qui est l’huitre grillée… =/

Nous avons ensuite repris le ferry, puis le train, afin de rejoindre notre prochain destination : Osaka ! C’est d’ailleurs de la que j’écris l’article ce soir 😉

A bientot !

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